Dernier livre sur Abbé Pierre, un procès stalinien, sur la manipulation de l'opinion. Par Ternoise
"Abbé Pierre, un procès stalinien",
Le livre vient de sortir, naturellement les médias qui ont suivi la propagande anti Abbé Pierre le censureront de fait !
9 I - Un livre nécessaire
14 II - L’abbé Pierre au Panthéon L’appel de juin 2023 par Pierre Lunel
18 III - L’abbé Pierre ne pouvait pas être canonisé : il n’a pas respecté son vœu de chasteté. Le reste est dérisoire !
23 IV - Majorité et minorité... sexuelles
25 V - Chronologie du procès stalinien, dossiers apocryphes, victoire médiatique
27 I 17 juillet 2024, le premier dossier
43 II 4 septembre 2024, le deuxième dossier
70 III Le pape François parla, les matérialistes détournèrent ses propos
71 IV Julien Sapori s’est levé...
80 V 23 octobre 2024 : une présidente pour la « commission d’étude sur les violences commises par l’abbé Pierre »
81 VI 13 janvier 2025 : troisième et dernier dossier
92 VII Fin janvier 2025, une synthèse de fin de mission avec clés
97 V-VIII - Juillet 2025, inattendu parfois prétendu dossier 4 d’Egaé
103 V-IX - 9 juillet 2025 : Emmaüs désamorce la potentielle bombe des délatrices payées… Avec une grosse ficelle
104 VI - Débaptiser, rues, avenues…
123 VII - Pays athée et agnostique ou matérialiste donc anti-spirituel ?
126 VIII - Combien de statues déboulonnées ? La France traite l’abbé Pierre comme un dictateur déchu...
128 IX - De l’abbé Pierre à Joséphine Baker...
130 X - Patrick de Carolis et les seins, regarder ne pas toucher !
132 XI - Des villes résistent aux idéologues du procès stalinien
138 XII - Les élus de Cahors oseront-ils rayer la rue de l’abbé Pierre ? Et le vitrail de la Cathédrale ?
141 XIII - Y’a toujours des "artistes" au service de la propaganda…
143 XIV - Julien Bayou oublia de créer #JeSuisLAbbePierre
148 XV - Wikipédia, wikipravda, miroir grossissant de la propagande des installés
156 XVI - Un livre de journalistes donc crédible selon les installés !
158 XVII - Emmaüs c’est fini !
161 XVI - Radio France sait résumer l’affaire Dominique Baudis
162 XVIII - L’écoute des victimes ou le choix des victimes écoutées ?
164 XIX - Les vieux morts doivent laisser la place aux jeunes… Bientôt le tour de l’abbé Pierre ?
166 XX - Être banni, en France actuelle
172 XXII - La pauvreté en France : vivre de peu
174 XXIII - La censure de fait est une réalité en France mais interdit de la dénoncer
177 XXIV - Les dédicaces de l’Abbé Pierre
178 XXV - Des livres, malgré tout
180 Collection L’Espoir enchaîné
182 Mentions légales
I - Un livre nécessaire
Sous la houlette de l’agitatrice Caroline De Haas, dont les déclarations auraient dû la classer parmi les professionnelles incompatibles avec une nécessaire enquête impartiale, de notables d’Emmaüs, et leurs dévoués, quelques jours suffirent pour obtenir des médias le glissement en « révélations » des « accusations. »
La lecture objective du dossier à charge entraînait pourtant chez l’observateur neutre les qualifications « sans preuve », « affirmations non vérifiées ni vérifiables. »
Comme aurait pu conclure Jacques Chirac, le déballage aurait dû faire « pschitt. » Pierre Lunel, auteur du livre encore de référence, témoignait « En vingt ans, j’ai vu défiler un bon nombre de dames qui venaient le voir à tout bout de champ. Aucune femme ne m’a fait part de gestes déplacés. » Il rappela également les conséquences de la notoriété après l’appel de 1954 « Il y avait des groupies de tout genre qui voulaient lui arracher un poil de sa barbe. C’était l’idolâtrie absolue. À ce moment, il y a sûrement eu de petites histoires sexuelles. Ça se disait à mots couverts au mouvement Emmaüs. » Martin Hirsch, Président d’Emmaüs France de 2002 à 2007 résumait « Ce que l’on évoquait de mon temps, c’était plutôt un comportement contraire à ce que pouvait faire un homme d’Église, à savoir céder à la tentation de la chair. » Avant des propos imprégnés par l’ambiance générale ! Bernard Kouchner qualifiait les accusations de « ridicules. »
Aucune trace de questionnements des prétendues victimes sur leurs attitudes attentes espoirs envers l’abbé Pierre. Sur la déception causée par son arrêt de la liaison ou de la simple drague. Combien ont rêvé du statut d’amour secret de l’icône ? N’importunez pas les femmes avec des questions malsaines, on croit la dénonciatrice, dans la nouvelle justice, médiatico-militante-fémino-stalinienne. Les comptes-rendus suivants furent du même acabit mais la machine à détruire, salir, lapider les quatre-vingt-quinze années du passage terrestre de l’abbé Pierre dévaste jusqu’aux rues, avenues, places débaptisées, et statues déboulonnées.
Pour l’Église Catholique Romaine, l’abbé Pierre était, fut, comme l’a qualifié le Pape François dans l’une de ses dernières interviews, « un terrible pécheur. » Il a cédé à la tentation féminine. Et c’est (encore) intolérable pour le dogme du Vatican. Le fautif l’a d’ailleurs reconnu, écrit, expliqué. Et considérait nécessaire le droit à une vie sentimentale des prêtres même si la transformation de l’énergie sexuelle en spirituelle permet une évolution plus rapide. Utiliser les propos du pape comme un « aveu » de la réalité des assertions de la militante De Haas, relève de la malhonnêteté intellectuelle, de la technique de manipulation de l’opinion. L’Afp l’a fait. Les journalistes « avec l’Afp » l’ont propagé. Comme pour l’ensemble des ecclésiastiques tombés dans le péché de chair, l’institution a naturellement essayé de "remettre le coupable dans le droit chemin". Il a accepté les contrôles, mêmes les soins, hospitalisations, ce n’est pas un scoop, ces difficultés figurent dans son livre Testament, de 1994. Mais sa notoriété lui permit de continuer à s’accorder quelques accrocs à son vœu de chasteté. Et à celui d’obéissance, que ce soit à sa hiérarchie ou à l’état français. Ce n’est pas dans les reproches mais le vénérable indigné s’est lancé dans des constructions sauvages, oui sans attendre les permis de construire ! Oh ! Et la crainte d’un scandale, dans une France où les apparences de vie conforme à la tradition primaient (François Mitterrand resta ainsi l’époux officiellement fidèle de Danièle) entraîna un silence général, aujourd’hui proclamé, par certain-e-s, comme la non dénonciation de viols et autres turpitudes !
Même les médiatiques amis du grand homme ne s’aventurent plus à oser contester cette furie, en appeler au respect de la présomption d’innocence, encore moins à souligner les incohérences, sous peine de se retrouver stigmatisés, accusés de « mettre en doute la parole des victimes. » Quant aux chrétiens, des officiels semblent savourer une minable revanche, d’une jeunesse à s’incliner devant un « copulateur », coupable, en plus, de déclarations publiques sur le souhaite d’un retour au droit au mariage des prêtres et la dédiabolisation de l’homosexualité. Jusqu’à refuser de suivre le pape Jean-Paul II dans son catégorique refus du préservatif. Quand le Père François Brune écrivait « L’Église, telle qu’elle était et telle que beaucoup d’entre nous l’ont aimée, est en train de disparaître dans notre pays » (Le Christ autrement, le vrai sens de sa Passion) on pouvait encore espérer un sursaut salvateur mais le silence complice ou coupable des évêques s’apparente aux derniers gestes pour se retenir aux barreaux matérialistes.
Le « peuple chrétien » semble "partagé", subodore une nouvelle manœuvre pour encore affaiblir l’Église mais ne se permet pas de s’exprimer à l’encontre de sa hiérarchie. Quant aux pauvres, naturellement ils n’ont pas le droit à la parole, ou alors pour affirmer des propos souhaités par les reporters. Ou être tournés en ridicule, niais, naïfs, bornés...
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