Un gros titre Le retour de la censure, dans le nouvel obs du 29 octobre 2009 mais ce n'est pas un mea-culpa

ça commence par Au nom du politiquement correct, on gomme la pipe de Tati et la cigarette de Sartre, on ne réédite pas les pamphlets antisémites de Céline...

Car la régie publicitaire de la RATP a supprimé la pipe de Jacques Tati.
« Notre service juridique a estimé que l'affiche était contraire à la loi », la loi Evin.

L'article rappele que François Nourissier, devenu président de l'Académie Goncourt, rayait de sa bibliographie son pamphlet les Chiens à fouetter, pamphlet contre les prix littéraires, qu'il avait écrit à 30 ans.

Autocensure réécriture de l'histoire. Révisionnisme personnel.

On voudrait que le passé ait été autrement, on ment pour le changer : c'est enfantin. prétend Jacques Drillon.
Mais rien sur le nouvel obs qui veut sûrement le présent AUTREMENT et montre le présent AUTREMENT, en censurant par exemple des livres.
Des livres jamais présentés dans le nouvel obs, des livres loins de l'industrie visiblement alliée du nouvel obs. Mais aussi des CD (voir le CD SARKO !)

Jacques Drillon cite Bernard Joubert, auteur du Dictionnaire des livres et journaux interdits :
La censure est toujours une mauvaise réponse, même quand elle se pare de louables intentions.
Aphorisme que le nouvel obs devrait méditer et appliquer...

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